couverture

Filles atomiques

Diaz Castelo, Elisa

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Résumé

Recueil de poèmes revisitant la création de l'arme atomique par le prisme du regard féminin. Les voix de Kitty, la femme d'Oppenheimer, de Jean, sa maîtresse, de Leona, la plus jeune physicienne de l'équipe, ou encore d'un groupe d'ouvrières ayant contribué à l'élaboration de la bombe, alternent pour offrir une polyphonie sur la recherche, le mouvement, la mort et la solitude.

Quatrième de couverture

16 juillet 1945, à 5 h 29, un champignon atomique s'élève au-dessus d'un désert du Nouveau-Mexique et transforme le sable en verre.. Trinity, le premier essai d'arme nucléaire, marque l'aboutissement du projet Manhattan, un travail de recherche à la fois salvateur et mortifère. Empruntant aux codes du théâtre, Elisa Díaz Castelo rappelle que cette histoire fut aussi féminine en donnant voix à Kitty Oppenheimer, à Jean Tatlock, à la scientifique Leona Woods ou aux jeunes ouvrières d'Oak Ridge qui furent recrutées sans savoir à quoi elles allaient oeuvrer.. Avec la lucidité de celles qu'on laisse toujours aux portes de l'Histoire, cette polyphonie féminine met en lumière l'orgueil et l'aveuglement d'hommes démiurges lancés dans une course contre la montre qui ne peut mener qu'à la désolation. Filles atomiques dit l'innocence volée et l'impuissance de femmes obligées d'élever leurs enfants et de sacrifier leur jeunesse sur les lieux du drame à venir, dans une langue saisissante qui épouse les élans contraires de ces existences coincées entre vie et mort, entre création et destruction.. « J'élève mes enfants au centre du monde, parce que tout commence sur le lieu du crime et c'est absurde, même ici, les groseilles poussent et les enfants naissent et les bas sont reprisés. ».