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Mêlant essai et autofiction, l'auteur interroge la pratique du skateboard à partir des remarques sur le surf de Gilles Deleuze et des oeuvres de James Joyce et Georges Perec, développant ainsi une pensée politique de la ville et du corps.
« Philosopher, ce n'est pas apprendre à mourir, mais à se mouvoir, à vivre avec son corps. Philosopher, c'est apprendre que mon corps n'est pas le tombeau de l'âme - vieux piège platonicien. Philosopher, c'est apprendre à skater. En un mot, apprendre à glisser sur les vagues de béton. » . Est-il possible d'élaborer un nouveau rapport à la ville et au corps en pensant la pratique du skateboard ? Mêlant essai et autofiction, Mes vagues de béton est un texte oblique, une bifurcation, entre poésie et philosophie. En partant notamment des remarques formulées par Gilles Deleuze sur le surf - pratique à l'origine du skateboard - Finnegans SK8 élabore un croisement extravagant : lire l'oeuvre du philosophe en reparcourant l'histoire du skateboard. Il s'agit alors pour l'auteur de développer une pensée politique de l'espace urbain et du corps. Tout à la fois un essai sur le skate, une réflexion sur le mouvement, le corps, la ville, Mes vagues de béton est aussi un hommage littéraire aux oeuvres de Gilles Deleuze, James Joyce et Georges Perec.
