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La science du bien et du mal n'a jamais existé, et si Platon s'en désolait, nous avons cessé, nous, les Modernes, de nous en offusquer. Et pourtant, des questions d'ordre éthique nous sont incessamment posées aujourd'hui, ni plus ni moins que par le passé : quelles valeurs morales devons-nous promouvoir à l'école ? Est-il acceptable d'abandonner à leur sort les familles de migrants fuyant la guerre ? Mon pays, la France, doit-il intervenir militairement contre tel ou tel État dit « terroriste » ? etc.Face à de telles interrogations, nous ne pouvons nous contenter de suspendre notre jugement sous couvert de relativisme (« À chacun sa conception du bien et du mal »).Prenant appui sur les réflexions de grands philosophes et théologiens face au défi du mal, tout en interrogeant la montée de nouvelles formes de violences au xxie siècle, Laurence Hansen-Løve pose la question : le bien et le mal sont-ils vraiment des notions obsolètes ? Une fois récusée la fausse évidence d'une symétrie entre le bien et le mal, il est possible de prendre acte de la préséance du mal sur le bien. Dès lors, la certitude du mal, posée comme un fait, cesse de contredire l'incertitude du bien, à laquelle il apparaît sage de se résoudre.
Laurence Hansen-Løve est professeur agrégée de philosophie à Paris. Elle est l'auteur d'une anthologie de philosophie aux Éditions Belin, Cours particulier de philosophie, et de plusieurs autres ouvrages, notamment La philosophie comme un roman (Hermann, 2014) et, avec Catfish Tomei, Charlie, l'onde de choc. Une citoyenneté bousculée, un avenir à réinventer (Les Éditions Ovadia, 2015).
La science du bien et du mal n'a jamais existé, et si Platon s'en désolait, nous avons cessé, nous, les Modernes, de nous en offusquer. Et pourtant, des questions d'ordre éthique nous sont incessamment posées aujourd'hui, ni plus ni moins que par le passé : quelles valeurs morales devons-nous promouvoir à l'école ? Est-il acceptable d'abandonner à leur sort les familles de migrants fuyant la guerre ? Mon pays, la France, doit-il intervenir militairement contre tel ou tel État dit « terroriste » ? etc.Face à de telles interrogations, nous ne pouvons nous contenter de suspendre notre jugement sous couvert de relativisme (« À chacun sa conception du bien et du mal »).Prenant appui sur les réflexions de grands philosophes et théologiens face au défi du mal, tout en interrogeant la montée de nouvelles formes de violences au xxie siècle, Laurence Hansen-Løve pose la question : le bien et le mal sont-ils vraiment des notions obsolètes ?Une fois récusée la fausse évidence d'une symétrie entre le bien et le mal, il est possible de prendre acte de la préséance du mal sur le bien. Dès lors, la certitude du mal, posée comme un fait, cesse de contredire l'incertitude du bien, à laquelle il apparaît sage de se résoudre.