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Après la naissance de son premier enfant, l'auteure a vécu la douleur d'une fausse couche à deux mois de grossesse. Elle s'est alors sentie seule et mal accompagnée par le corps médical. Elle livre son expérience et interroge le tabou qui entoure la fausse couche, un événement traumatique qui touche une femme sur quatre.
« J'ai deux enfants, j'ai été enceinte trois fois. Comme une femme sur dix, j'ai vécu une fausse couche. . Mettons-nous d'accord dès maintenant, j'ai été enceinte pendant huit semaines. Il n'y avait rien de faux là-dedans. Appelons les fausses couches ce qu'elles sont vraiment, des grossesses arrêtées, des projets d'enfants stoppés net et, parfois, autant de deuils périnataux qu'il faut faire, seul·e·s. Nos fausses couches sont des drames silencieux, des douleurs vécues dans l'ombre.. Le fait qu'une grossesse puisse se terminer aussi précocement est une réalité connue de tous. Et pourtant, nous taisons nos fausses couches consciencieusement. Pourquoi ? De peur d'être jugées, de mettre mal à l'aise, de partager un peu trop ce qu'il se passe dans notre utérus. Il faut passer à autre chose, et vite.. Dans notre société, une femme, c'est une mère en puissance, et une mère, ça met au monde un enfant, ça ne le perd pas en cours de route. Il est temps que cela change. ». Dans cet ouvrage illustré avec finesse par Mathilde Lemiesle, Sandra Lorenzo livre un témoignage émouvant et parle sans détour d'un sujet encore tabou aujourd'hui. Elle tente également de trouver des réponses aux questions auxquelles elle a dû faire face, en interrogeant des professionnels de santé. .