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Au début du XXe siècle, un syndicalisme dit jaune nait en réaction au syndicalisme révolutionnaire de la CGT, porté par Pierre Biétry. Emergeant au sein de la classe ouvrière, le mouvement prône un antiétatisme et une collaboration de classes, propose la notion de propriétisme et prend les formes d'une droite populaire.
Les Jaunes, un syndicalisme tricolore . Le syndicat qui défia la CGT . Au début du XXe siècle, émerge au sein de la classe ouvrière une alternative qui va se développer de façon fulgurante malgré les attaques répétées et violentes des « Rouges » : les syndicats jaunes. En réaction au syndicalisme révolutionnaire de la CGT et porté par le charismatique Pierre Biétry, tribun tonitruant qui sera élu député, ce mouvement prend les formes d'une droite populaire et cocardière. Son programme : la collaboration de classes, l'antiétatisme et la volonté de supprimer le prolétariat en l'intégrant dans la communauté nationale. Soutenus par les milieux intellectuels de droite et une partie du patronat, les Jaunes se dotèrent de leur propre matrice idéologique, le « propriétisme », et finirent par épouser les thèses du nationalisme français. Didier Favre nous présente dans cette étude la courte et fracassante histoire d'une mouvance qui a marqué la fin de la Belle époque et laissé son empreinte sur l'imaginaire politique..