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Etude sur le rôle joué par l'humanité dans le développement de certaines maladies. L'auteur montre comment la démographie, la densité de certaines populations, la rapidité et les volumes de déplacement, mais aussi les modifications apportées au climat, aux milieux naturels et aux écosystèmes de façon plus sournoise, sont des causes du développement des phénomènes épidémiques.
Ancien épidémiologiste à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, François Moutou, docteur vétérinaire, a travaillé sur diverses maladies communes aux humains et aux animaux pour mieux les comprendre et les prévenir. Mammalogiste, il est président d'honneur de la Société française pour l'étude et la protection des mammifères (SFEPM).
Un éclairage passionnant sur les échanges entre humains et animaux par virus et autres microbes interposés, pour nous aider à mieux comprendre la Covid-19 et la crise sanitaire que nous traversons actuellement.
Humains et animaux partagent beaucoup. Pourtant, ici, il ne sera question que d'un partage bien particulier : celui des microbes, en tous genres et en tous sens, potentiellement responsables de divers maux. Les maladies transmissibles se transmettent, c'est dans leur nature. En revanche, la mondialisation est une réalisation humaine et l'emballement imposé par le système économique global semble bien être la cause de l'émergence de la Covid-19 et de la pandémie associée.
La mondialisation a complètement bouleversé, entre autres, l'épidémiologie des maladies infectieuses et contagieuses. Nouvelles ou anciennes, ces maladies ont durablement marqué l'humanité ; l'histoire et la géographie de certaines d'entre elles (peste, coronavirus, tuberculose, rage...) sont présentées dans cet ouvrage pour mieux les comprendre.
Le nouvel ordre mondial sera-t-il fondé sur des références et des contraintes sanitaires, comme c'est le cas depuis le début de l'année 2020 ? Un renouvellement de notre rapport à la nature s'impose : lutte contre la destruction et l'artificialisation des milieux, réduction des pollutions, maîtrise climatique, maintien d'espace pour le vivant non humain et non domestique. Il faut aussi s'attaquer aux inégalités sociales, à la pauvreté, à la corruption et mettre en avant l'intérêt général, planétaire.
Si la santé et la qualité de vie passent avant les seuls indicateurs économiques, alors l'espoir est permis et la dure leçon du coronavirus aura été entendue. Préserver la biodiversité, son potentiel adaptatif, ses capacités évolutives et sa forte résilience, c'est peut-être réapprendre à vivre ensemble. Grâce à un virus.