* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Cet ouvrage, issu d'un cours prononcé au Collège de France en 2003-2004, cherche à élucider l'ensemble des tragédies de Shakespeare dans leur rapport avec la crise intellectuelle de son époque et la tragédie en général. Il montre que le tragédien cherche à voir, au-delà de la catastrophe, un nouveau possible et combat l'idée que Shakespeare serait un nihiliste.
Après Shakespeare et la comédie de l'émerveillement, qui offre une idée nouvelle de la comédie et du rire, et Racine et Shakespeare, qui poursuit sous un angle inédit la comparaison que Stendhal avait amorcée, voici un troisième livre de Michael Edwards sur Shakespeare, une réflexion poétique et originale sur l'oeuvre de la tragédie, sur ce qu'elle accomplit au-delà de la catastrophe. Si Shakespeare descend dans l'abîme de la condition humaine, en s'aventurant plus loin, peut-être, qu'aucun autre écrivain, c'est parce qu'il a la force de voir, en effet, à la fin de l'action quand tout se dénoue, des ressources neuves de vie et de poésie.. Issu d'un cours prononcé au Collège de France en 2003-2004, le livre cherche à élucider l'ensemble des tragédies de Shakespeare dans leur rapport avec la crise intellectuelle de son époque et avec la tragédie en général - avec la nature tragique du réel, la forme tragique de l'histoire. Fondée sur une érudition discrète et éclairante, cette pensée vigoureuse revient sans cesse à la grande question ontologique, aux enjeux du verbe être, tels que Shakespeare les approfondit pièce après pièce, en faisant rayonner dans son théâtre le célèbre monologue d'Hamlet..