* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Les affaires suivies par Voltaire au soir de sa vie (Calas, Sirven, La Barre...) ont donné de la justice pénale de son temps une image désastreuse. La postérité a le plus souvent suivi la critique du philosophe. B. Garnot réexamine le dossier, s'attachant à définir les compétences juridiques de Voltaire, son intérêt pour les affaires, son opinion sur les procédures, les peines et les magistrats.
C'est la faute à voltaire... . Une imposture intellectuelle ? . Voltaire passe aujourd'hui pour un défenseur des droits de l'homme et un héros du progrès judiciaire. Il doit cette réputation à des affaires exceptionnelles, rencontrées au soir de sa vie, dans lesquelles il s'est engagé pour des raisons idéologiques (la lutte contre l'intolérance religieuse) et où il a su déployer avec succès son génie de la communication.. Ces affaires lui ont permis de dessiner de lui-même une image pour la postérité : « Il me semble que j'ai combattu toute ma vie pour la vérité. Ma destinée serait-elle de n'être que l'avocat des causes perdues ? ». Autoportrait flatteur, certes, mais bien inexact, puisqu'il n'a commencé à s'intéresser à ces problèmes que tardivement, à l'âge de soixante-huit ans. Cette image flatteuse cache, en outre une double imposture intellectuelle : celle de Voltaire lui-même, qui a présenté au fil de ses combats un tableau inexact de la justice pénale de son temps ; et celle de ta postérité qui, par conformisme, a le plus souvent recopié et répété aveuglément les critiques du philosophe sans en vérifier la véracité, faisant ainsi passer l'arbre pour la forêt et nourrissant une légende noire encore trop vivace..