couverture

C'est la faute à Voltaire...

Une imposture intellectuelle ?

Garnot, Benoît

  • Éditeur : Belin
  • Collection : Histoire et société
  • ISBN 9782701149592
  • Paru le 17 février 2009
  • 34,95 $ *

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Résumé

Les affaires suivies par Voltaire au soir de sa vie (Calas, Sirven, La Barre...) ont donné de la justice pénale de son temps une image désastreuse. La postérité a le plus souvent suivi la critique du philosophe. B. Garnot réexamine le dossier, s'attachant à définir les compétences juridiques de Voltaire, son intérêt pour les affaires, son opinion sur les procédures, les peines et les magistrats.

Quatrième de couverture

C'est la faute à voltaire... . Une imposture intellectuelle ? . Voltaire passe aujourd'hui pour un défenseur des droits de l'homme et un héros du progrès judiciaire. Il doit cette réputation à des affaires exceptionnelles, rencontrées au soir de sa vie, dans lesquelles il s'est engagé pour des raisons idéologiques (la lutte contre l'intolérance religieuse) et où il a su déployer avec succès son génie de la communication.. Ces affaires lui ont permis de dessiner de lui-même une image pour la postérité : « Il me semble que j'ai combattu toute ma vie pour la vérité. Ma destinée serait-elle de n'être que l'avocat des causes perdues ? ». Autoportrait flatteur, certes, mais bien inexact, puisqu'il n'a commencé à s'intéresser à ces problèmes que tardivement, à l'âge de soixante-huit ans. Cette image flatteuse cache, en outre une double imposture intellectuelle : celle de Voltaire lui-même, qui a présenté au fil de ses combats un tableau inexact de la justice pénale de son temps ; et celle de ta postérité qui, par conformisme, a le plus souvent recopié et répété aveuglément les critiques du philosophe sans en vérifier la véracité, faisant ainsi passer l'arbre pour la forêt et nourrissant une légende noire encore trop vivace..