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Une étude historique sur les rapports que les Français entretenaient avec le roi et son mode de gouvernement. L'auteur, spécialiste d'histoire sociale et culturelle du XVIIe siècle, offre une analyse de la société française face à l'absolutisme.
Hervé Drévillon, professeur d'histoire moderne à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne, est spécialiste d'histoire sociale et culturelle du XVIIe siècle et, en particulier, du rapport entre l'État, la guerre et la société.
Après avoir triomphé de ses ennemis intérieurs et extérieurs, Louis XIV prend seul en mains les rênes du pouvoir à la mort de Mazarin, en 1661. Dès lors, selon Voltaire, «il n'y avait plus en France qu'un maître et des sujets». Jamais, en effet, le royaume n'avait été à ce point dépendant de la volonté, des goûts et des croyances du souverain. Ce face-à-face entre Louis XIV et vingt millions de Français ne se limita pas à une relation de domination : le théâtre social et politique mobilisait une foule de sentiments et d'intérêts.
Hervé Drévillon nous invite à explorer en profondeur toute la richesse de l'histoire d'un royaume confronté à la grandeur et aux faiblesses d'un roi absolu.
Une partie de cet ouvrage reprend des chapitres parus dans Les Rois absolus, 1629-1715, collection «Histoire de France», Belin, 2011.