couverture

Une vie au goulag

Vitkovski, Dimitri

  • Éditeur : Belin
  • Collection : Alpha
  • ISBN 9782701195209
  • Paru le 12 août 2015
  • 17,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Une vie au goulag, récit autobiographique de Dimitri Vitkovski, est un document exceptionnel, cité par Alexandre Soljenytsine en ouverture de L'Archipel du Goulag. Tout oppose, cependant, Soljenitsyne et Vitkovski : si le premier est révolté, le second évoque, avec lyrisme et humour, sa vie brisée par le système. Ce qui frappe d'abord, lorsqu'on lit Vitkovski, c'est le ton du récit. D'une grande concision, sans aucun pathos, mais aussi lyrique, d'un lyrisme unique dans la littérature concentrationnaire. Écrit dans les années soixante, ce récit décrit, sur près de trente ans, une vie de captivité entrecoupée de très courts répits de liberté - déportation dans les profondeurs des forêts sibériennes, travail de bagnard dans les îles Solovki, tortures, interrogatoires, peur et survie. Dimitri Vitkovski, ingénieur devenu zek, accusé sans preuves mais lourdement condamné, retrace le monde des persécuteurs et des prisonniers mais aussi, avec une sensibilité de poète, la taïga sibérienne au printemps, la lumière irréelle qui se dégage de la mer Blanche aux îles Solovki, ou une aurore boréale. Un document pionnier, un petit chef-d'oeuvre.

Biographie de l'auteur.e

Dmitri Vitkovski, ingénieur devenu zek, accusé sans preuve mais lourdement condamné, décrit le monde des persécuteurs et des prisonniers, les vagues de terreur, le monde du camp perdu au bout du monde, face à la nature belle et hostile. 

Quatrième de couverture

Une vie au goulag, récit autobiographique de Dimitri Vitkovski, est un document exceptionnel, cité par Alexandre Soljenytsine en ouverture de L'Archipel du Goulag. Tout oppose, cependant, Soljenitsyne et Vitkovski : si le premier est révolté, le second évoque, avec lyrisme et humour, sa vie brisée par le système. Ce qui frappe d'abord, lorsqu'on lit Vitkovski, c'est le ton du récit. D'une grande concision, sans aucun pathos, mais aussi lyrique, d'un lyrisme unique dans la littérature concentrationnaire.Écrit dans les années soixante, ce récit décrit, sur près de trente ans, une vie de captivité entrecoupée de très courts répits de liberté - déportation dans les profondeurs des forêts sibériennes, travail de bagnard dans les îles Solovki, tortures, interrogatoires, peur et survie. Dimitri Vitkovski, ingénieur devenu zek, accusé sans preuves mais lourdement condamné, retrace le monde des persécuteurs et des prisonniers mais aussi, avec une sensibilité de poète, la taïga sibérienne au printemps, la lumière irréelle qui se dégage de la mer Blanche aux îles Solovki, ou une aurore boréale.Un document pionnier, un petit chef-d'oeuvre.