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Jacques Testart livre ici une analyse critique de la science et des technosciences, ainsi que des éléments de réflexion sur le citoyen et la démocratie. Les innovations s'accélèrent et sont imposées, souvent contre l'avis des populations, grâce à des arguments variés : la modernité (on n'arrête pas le progrès), la scientificité (tout est sous contrôle), le bonheur (ça va améliorer la vie), la nécessité (on risque d'être en retard)... L'auteur démonte ici cette stratégie qu'il considère comme largement mystificatrice. À travers l'exemple des OGM, et d'autres comme le tri eugénique des embryons ou les nanotechnologies, c'est tout le problème du « pilotage » de la recherche publique qui est posé. Des choix extérieurs aux laboratoires, réalisés en l'absence de tout débat démocratique, conduisent à privilégier certaines voies et à orienter le futur des hommes et la survie de la planète, au détriment de la production de nouvelles connaissances. Pour Jacques Testart, si le débat réellement démocratique n'a pas lieu, alors l'innovation mercantile, juchée sur le vélo du progrès compétitif, avec dans sa roue le citoyen muselé, continuera de pédaler jusqu'à s'écraser contre le mur des illusions.
Jacques Testart, directeur de recherche honoraire à l’INSERM, est le père scientifique du premier bébé éprouvette français, Amandine, née le 24 février 1982. Il est l’auteur de plusieurs essais à succès (L’oeuf transparent et Le désir du gène [Flammarion], Faire des enfants demain [Seuil], Simon l’embaumeur [Françoise Bourin]).
Jacques Testart livre ici une analyse critique de la science et des technosciences, ainsi que des éléments de réflexion sur le citoyen et la démocratie. Les innovations s'accélèrent et sont imposées, souvent contre l'avis des populations, grâce à des arguments variés : la modernité (on n'arrête pas le progrès), la scientificité (tout est sous contrôle), le bonheur (ça va améliorer la vie), la nécessité (on risque d'être en retard)... L'auteur démonte ici cette stratégie qu'il considère comme largement mystificatrice. À travers l'exemple des OGM, et d'autres comme le tri eugénique des embryons ou les nanotechnologies, c'est tout le problème du « pilotage » de la recherche publique qui est posé. Des choix extérieurs aux laboratoires, réalisés en l'absence de tout débat démocratique, conduisent à privilégier certaines voies et à orienter le futur des hommes et la survie de la planète, au détriment de la production de nouvelles connaissances. Pour Jacques Testart, si le débat réellement démocratique n'a pas lieu, alors l'innovation mercantile, juchée sur le vélo du progrès compétitif, avec dans sa roue le citoyen muselé, continuera de pédaler jusqu'à s'écraser contre le mur des illusions.