couverture

Spéciale dernière : qui veut la mort de la presse quotidienne française ?

Schwartzenberg, Emmanuel

  • Éditeur : Calmann-Lévy
  • ISBN 9782702137888
  • Paru le 19 octobre 2007
  • 32,95 $ *

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Résumé

Alors que la crise de la presse quotidienne française semble entrer dans une phase décisive, le journaliste en analyse les causes. Il souligne le rôle joué dans cette crise par les avantages concédés au Syndicat du livre depuis 1944, qu'il juge exorbitants, et dénonce le manque d'initiative des patrons de presse français.

Quatrième de couverture

La crise de la presse quotidienne nationale française, qui se développe comme un cancer depuis des années, semble aujourd'hui entrer dans une phase critique. Le pronostic vital des rares titres survivants est engagé. Tous sont en effet frappés à des degrés divers par la chute des ventes en kiosque, la stagnation des abonnements, la baisse des recettes publicitaires, la hausse vertigineuse et apparemment incontrôlable des coûts, l'érosion de leur crédibilité, et bien sûr l'apparition d'une concurrence multiforme.. Emmanuel Schwartzenberg ne se contente pas de recenser les causes les plus visibles et les plus fréquemment citées de cette bérézina, à savoir l'apparition des journaux gratuits et la concurrence d'Internet. Le mal, selon lui, date de la Libération, quand des avantages aussi exorbitants qu'immérités furent concédés au Syndicat du livre - avantages qui lui permirent de capter au profit de ses adhérents une grande partie des marges de la presse pendant un demi-siècle, la laissant exsangue à l'heure des grandes mutations.. L'auteur nous livre le récit détaillé des tractations, manoeuvres et abdications qui émaillèrent la vie mouvementée de la presse française depuis 1944 et entérinèrent progressivement la perte de souveraineté des éditeurs, la paupérisation des rédactions et la mystification comme méthode de communication de l'ensemble de la profession.. Ayant eu accès à quantité de documents très confidentiels, l'auteur dévoile la terrible réalité des vrais chiffres : salaires des rotativistes, coût réel des plans de licenciement, tirages, ventes en kiosque, abonnements, exemplaires gratuits, exemplaires «tombés du camion», chiffres d'affaires publicitaires «net net», c'est-à-dire réellement encaissés.... Quand le groupe Springer renonce à lancer une édition française de Bild, comment ne pas y voir la preuve qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de la presse quotidienne française ?.