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Le récit de la chute de Berlin qui consacre, en 1945, l'effondrement du troisième Reich et du rêve hitlérien de domination mondiale, appuyé par des archives inédites. La préface raconte les démêlés que l'auteur a eu avec les ex-Soviétiques lors de la publication de l'ouvrage au début des années 2000.
Sir Antony Beevor a commencé sa carrière comme officier dans l'armée britannique, puis, après s'être essayé au roman, s'est spécialisé dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, dont il est devenu un expert incontesté. Ses livres les plus récents sont La Seconde Guerre mondiale, Ardennes 1944 et Arnhem, tous trois publiés chez Calmann-Lévy. Il a reçu de nombreux prix et a vendu plus de huit millions d'exemplaires de ses oeuvres en trente-trois langues.
C'est avec une terrible soif de vengeance, après les exactions commises par les Allemands en Russie, que l'Armée rouge atteint les frontières du Reich en janvier 1945, puis s'approche inexorablement de Berlin, « l'antre de la bête fasciste ». Et cette vengeance sera effroyable : villes et villages anéantis, civils écrasés par les chenilles des chars, meurtres en série, pillage systématique. Des centaines de milliers de femmes et d'enfants périssent, souvent de faim ou de froid, et plus de sept millions de personnes s'enfuient vers l'ouest pour tenter d'échapper à la mort et à la terreur. Le viol devient systémique, de sorte que pas moins de deux millions d'Allemandes en sont victimes - chiffre corroboré par les rapports secrets que le NKVD envoie à Moscou.
Pour avoir révélé dans ce livre l'ampleur du phénomène, Antony Beevor fut accusé de diffamer l'Armée rouge et déclaré persona non grata en Russie par Vladimir Poutine. Hitler, confiné dans son bunker souterrain, à moitié fou, veut orchestrer le Götterdämmerung d'un peuple allemand qu'il estime n'avoir pas été à la hauteur du destin qu'il lui assignait. Les Berlinois paieront de leur vie par dizaines de milliers le fanatisme suicidaire du Führer, tandis que Staline prépare déjà l'après-guerre en cherchant à mettre la main sur l'arme nucléaire que préparait le Reich dans un laboratoire secret dans la banlieue sud de Berlin.
S'appuyant sur des archives souvent inédites, Antony Beevor nous livre non seulement un document historique capital, mais aussi un grand récit tragique et poignant, où l'on voit se déchaîner, portées à leur paroxysme, toutes les passions humaines.