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Essai qui explore les immenses possibilités de la parole, souvent méconnues, à la fois sur le plan personnel et sur le plan social. Il montre aussi comment la parole, les ressources de l'argumentation et l'objectivisation des passions ont progressivement constitué une substitution à la violence au cours de l'histoire.
Philippe Breton, l'un des meilleurs spécialistes français de la parole et de la communication, est notamment l'auteur, à La Découverte, de L'Utopie de la communication (1992, 2004), Le Culte de l'Internet (2000), L'Argumentation dans la communication (2001, 2006), Argumenter en situation difficile (2004) et L'Incompétence démocratique (2006).
Avons-nous conscience de tout ce que nous permet la parole ? Utilisons-nous toutes les ressources de cette capacité extraordinairement et spécifiquement humaine ? C'est à la réponse à ces questions, moins triviales qu'il n'y paraît, que s'attache Philippe Breton dans ce livre, où il explore les immenses possibilités de la parole, à la fois sur le plan personnel et sur le plan social.
Il montre comment, historiquement, la parole a progressivement constitué un espace de substitution à la violence, à l'exercice sans frein du pouvoir. Et comment les ressources de l'argumentation, mais aussi celles de l'objectivation des passions, ont permis de faire reculer, toujours plus, cette violence. Surtout, et c'est le principal objet de ce livre, il explique comment surmonter les obstacles qui s'opposent aujourd'hui au plein déploiement du pouvoir de la parole.
Ce livre démontre comment chacun, sur le plan personnel, peut se réapproprier sa propre parole et comment le pouvoir partagé de la parole peut mettre un frein à la toute-puissance du pouvoir et à sa violence.
«Voilà un mot qui en dit long. Parole. Son histoire pourrait bien se confondre avec celle des différentes manières d'être au monde imaginées par les hommes, à travers les temps. C'est ainsi que Philippe Breton l'envisage ici, pour en définir tous les pouvoirs. Parce qu'il voulait faire l'éloge de la parole à travers la reconstitution de ses propriétés les plus positives, il rappelle qu'elle réclame écoute, empathie, authenticité, pudeur, respect. Et nous laisse le soin de juger si cette parole est la nôtre.»
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