* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Les auteurs examinent l'extension du domaine de la désobéissance et les nouvelles manières de concevoir le politique. Le terme démocratie ne renvoie plus seulement à un régime respectant la liberté, l'égalité et la justice, mais plus concrètement à la transparence de l'action publique, à l'indépendance de l'information ou encore à l'assurance d'un niveau de vie décent.
Le monde est entré, depuis quelques années, dans une période d'effervescence politique. Rassemblements et occupations, contestations des pouvoirs, mobilisations transnationales, insurrections civiles, activisme informatique, désobéissance civile, création de nouveaux partis : ces mouvements expriment certes un mécontentement, un sentiment d'injustice, de colère et de désespoir. Mais ils révèlent aussi la volonté des citoyens de s'organiser pour contrôler directement ce que font leurs dirigeants. . Dans leur précédent ouvrage, Pourquoi désobéir en démocratie ?, les deux auteurs analysaient la multiplication des actes de désobéissance civile en régime démocratique. Dans ce nouveau livre, ils scrutent, d'un double point de vue sociologique et philosophique, cette extension du domaine de la désobéissance en examinant les nouveaux mouvements de protestation, les révoltes contre les dictatures, et les mobilisations globales revendiquant la «démocratie réelle». . Ce livre dessine ainsi les contours de ces manières d'agir qui traduisent une nouvelle forme de vie politique et morale, où la question du «comment» remplace celle du «pourquoi». Il approche cette transformation en étudiant ces formes émergentes et pragmatiques du politique qui prennent la démocratie pour principe afin d'élargir la sphère du politique, le pouvoir des citoyens, les capacités de tous. .