couverture

Nous ne sommes plus seuls au monde

Un autre regard sur l'ordre international

Badie, Bertrand

  • Éditeur : La Découverte
  • Collection : Cahiers libres
  • ISBN 9782707189479
  • Paru le 25 avril 2016
  • 29,95 $ *
  • Sciences sociales

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Le spécialiste des relations internationales propose des clés de lecture du monde actuel. Il appelle les Etats occidentaux à se départir de l'ordre de la guerre froide et de sa logique de polarisation et de puissance pour considérer les exigences des sociétés et les demandes de justice qui émergent d'un monde nouveau, où les acteurs sont plus nombreux et plus rétifs aux décisions arbitraires.

Biographie de l'auteur.e

Professeur des universités à Sciences Po-Paris, Bertrand Badie s'est imposé comme l'un des meilleurs experts en relations internationales. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages qui font référence.

Quatrième de couverture

On nous répète à l'envi que le monde serait devenu de plus en plus complexe et indéchiffrable. À l'ordre de la Guerre froide aurait succédé un nouveau désordre géopolitique menaçant de sombrer dans le «chaos». Affaiblissement des États-Unis, émergence de nouveaux géants économiques, irruption des prétendus «États voyous» et d'organisations terroristes incontrôlables : autant de sujets d'inquiétude nourrissant parfois la nostalgie d'un ordre ancien... qui n'a pourtant jamais eu la stabilité qu'on lui prête.

Dans cet ouvrage tranchant, Bertrand Badie rompt avec les explications paresseuses ou consensuelles. Il nous rappelle que nous ne sommes plus seuls au monde, qu'il est temps de se départir des catégories mentales de la Guerre froide et de cesser de traiter tous ceux qui contestent notre vision de l'ordre international comme des «déviants» ou des «barbares». Il interpelle la diplomatie des États occidentaux, qui veulent continuer à régenter le monde à contresens de l'histoire, et en particulier celle d'une France qui trop souvent oscille entre arrogance, indécision et ambiguïté.

Le jeu de la puissance est grippé. L'ordre international ne peut plus être régulé par un petit club d'oligarques qui excluent les plus faibles, méconnaissent les exigences de sociétés et ignorent les demandes de justice qui émergent d'un monde nouveau où les acteurs sont plus nombreux, plus divers et plus rétifs aux disciplines arbitraires.

Pour cette raison, cet ouvrage offre aussi des pistes pour penser un ordre international sinon juste, en tout cas moins injuste.