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Voici un poème et son histoire, poème interdit et condamné par le Premier ministre d'Israël. Comporte aussi des commentaires rédigés par l'auteur lui-même et trois contributions d'auteurs juifs israéliens.
Palestine mon pays . Le 28 avril 1988, quatre mois après le déclenchement de la « Révolution des pierres » dans les territoires occupés, le Premier ministre d'Israël, Ytzhak Shamir, monte à la tribune de la Knesset pour dénoncer... un poème : « L'expression exacte des objectifs recherchés par les bandes d'assassins organisés sous le paravent de l'OLP, déclare-t-il, vient d'être donnée par l'un de leurs poètes, Mahmoud Darwich, soi-disant ministre de la Culture de l'OLP et dont on se demande à quel titre il s'est fait une réputation de modéré... J'aurais pu lire ce poème devant le Parlement, mais je ne veux pas lui accorder l'honneur de figurer dans les archives de la Knesset. ». L'histoire de ce poème, « Passants parmi les paroles passagères », et du tollé qu'il a provoqué en Israël et dans la Diaspora doit être située dans le cadre des rapports psychologiques complexes existant entre l'Etat juif et le peuple palestinien. Le livre que nous présentons comporte, en dehors du poème lui-même et de deux commentaires rédigés à son propos par Mahmoud Darwich, trois contributions d'auteurs juifs israéliens : Simone Bitton fait l'historique de l'événement et de ses lointaines origines ; Mati Peled se livre à une exégèse linguistique du poème ; quant à Ouri Avnéri, il montre que cette affaire est aussi une illustration de l'arrogance dont tant de prétendus libéraux israéliens font preuve à l'égard des Palestiniens..