* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Les oeuvres d'Artaud, de Beckett et de Michaux comme esthétique de la défiguration, pour réinventer les formes vivantes d'une résistance à l'image. L'auteur interroge les textes pour comprendre le mouvement de déstabilisation qui affecte "la figure", la représentation de soi et sa réception par les autres, ainsi que les tendances normalisatrices et égocentriques des sociétés modernes.
Certaines des oeuvres majeures du XXe siècle (celles d'Artaud, de Beckett, de Michaux, d'autres encore...) déforment les figures reçues de l'art, de l'écriture, du sens. Elles bouleversent nos systèmes de pensée et la tranquille stabilité des oppositions qui souvent les gouvernent. En ce sens, elles relèvent d'un nouvel iconoclasme. Elles nous invitent par exemple à nous poser quelques questions troublantes, dont celles-ci: face à la normopathie contemporaine, ce cache-misère d'une inavouable dépression, face à ce narcissisme grégaire socialement gratifié où chacun se reconnaît dans le regard admiratif qu'un autre semblable lui jette pour qu'il le lui renvoie, comment inventer les formes vivantes (plastiques, plurielles) d'une résistance à l'image? Comment se déprendre des formes pétrifiées de l'identitaire? Comment inventer à chaque instant les figures mouvantes de la représentation de soi et de l'autre sans y perdre toute identité?. Sous ce mot de défiguration, on tentera de suivre le mouvement de déstabilisation qui affecte, dans les textes modernes, la figure: mise en question inlassable des formes de la vérité et du sens, passion de l'interprétation..