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Rencontrer une fille au Japon, sauver un homme sur un bateau, nager avec les dauphins, jouer au casino en Slovénie, etc. Tous les personnages tournent leur regard vers le tsunami au Japon en mars 2011. Ils se rendent compte qu'ils vivent dans le même monde et que, malgré des lieux éloignés, chacun est prisonnier de son histoire. Grand prix SGDL de littérature 2015.
Rencontrer une fille tatouée au Japon, sauver la vie d'un homme sur un paquebot en mer du Nord, nager avec les dauphins aux Bahamas, faire l'amour à Moscou, travailler à Dubaï, chasser les lions en Tanzanie, s'offrir une escapade amoureuse à Rome, croiser des pirates dans le Golfe d'Aden, tenter sa chance au casino en Slovénie, se perdre dans la jungle de Thaïlande, faire du stop jusqu'en Floride. Le seul lien entre les personnages est l'événement vers lequel tous les regards convergent en mars 2011 : le tsunami au Japon, feuilleton médiatique donnant à tous le sentiment et l'illusion de partager le même monde.. Mais si tout se fond dans la vitesse de cette globalisation où nous sommes enchaînés les uns aux autres, si chacun peut partir très loin, il reste d'abord rivé à lui-même et à ses propres histoires, dans l'anonymat.. Laurent Mauvignier ne se contente pas de raconter ce qui se passe le jour de Fukushima, il remonte dans le temps, rien ne le presse, il s'installe dans l'histoire, fournit mille détails, confronte les points de vue, décrit les lieux et les personnages, embarque le lecteur dans un roman qui s'arrêtera 15 ou 30 pages plus loin pour se glisser subtilement dans un autre, situé à 10 000 kilomètres de là.. Bernard Pivot, Le Journal du Dimanche. Son roman dit la folle contradiction de la globalisation, cette circulation éclair des informations et des hommes dans un univers qui multiplie les solitudes. Il pointe le paradoxe de l'accessibilité qui éloigne, de la communication qui isole, du fourmillement qui finit par faire embouteillage. Et surtout, il montre combien chacun a perdu, son centre de gravité, dans un monde où l'on bouge sans cesse, où les voyages font de chaque lieu un chez-soi possible. Le véritable exploit est d'avoir fait un livre aussi solide sur le chancellement. Le secret de sa rotation altière et puissante ? Le point fixe de Laurent Mauvignier reste la littérature. Jamais fabriquée, à la fois instinctive et très maîtrisée, la langue est sa terre d'attache. Et sa nécessité d'écrire, tellement palpable, tellement absolue, fait de chacun de ses romans un kit de survie infaillible.. Marine Landrot, Télérama.