couverture

Opoponax (L')

Wittig, Monique

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Résumé

« Mon Opoponax, c'est peut-être, c'est même à peu près sûrement le premier livre moderne qui ait été fait sur l'enfance. Mon Opoponax, c'est l'exécution capitale de quatre-vingt-dix pour cent des livres qui ont été faits sur l'enfance. C'est la fin d'une certaine littérature et j'en remercie le ciel. C'est un livre à la fois admirable et très important parce qu'il est régi par une règle de fer, jamais enfreinte ou presque jamais, celle de n'utiliser qu'un matériau descriptif pur, et qu'un outil, le langage objectif pur. Ce dernier prend ici tout son sens. Il est celui-là même – mais porté au plain-chant par l'auteur – dont l'enfance se sert pour déblayer et dénombrer son univers. Ce qui revient à dire que mon Opoponax est un chef d’œuvre d'écriture parce qu'il est écrit dans la langue exacte de l'Opoponax. » (Marguerite Duras) Ce premier roman de Monique Wittig est paru en 1964. Il est suivi d'une postface de Marguerite Duras.

Biographie de l'auteur.e

Monique Wittig (1935-2003) publie son premier roman L'Opoponax en 1964 et reçoit le prix Médicis. En 1968, elle participe aux événements de mai puis joue un rôle majeur dans l'émergence du mouvement de libération des femmes avec Les Guérillères en 1969 et Le Corps lesbien en 1973. Le Brouillon pour un dictionnaire des amantes, écrit avec Sande Zeig, paraît en 1976. Cette même année, Monique Wittig s'installe aux États-Unis où elle enseigne dans plusieurs universités dont celle de Tucson. Son quatrième roman, Virgile, non, est publié en 1985. Suivent Paris-la-politique et autres histoires en 1999 puis La Pensée straight en 2001, un ensemble de textes théoriques qui a d'abord été édité aux États-Unis. Le Chantier littéraire, livre posthume, est paru en 2010.

Quatrième de couverture

« Mon Opoponax, c'est peut-être, c'est même à peu près sûrement le premier livre moderne qui ait été fait sur l'enfance. Mon Opoponax, c'est l'exécution capitale de quatre-vingt-dix pour cent des livres qui ont été faits sur l'enfance. C'est la fin d'une certaine littérature et j'en remercie le ciel. C'est un livre à la fois admirable et très important parce qu'il est régi par une règle de fer, jamais enfreinte ou presque jamais, celle de n'utiliser qu'un matériau descriptif pur, et qu'un outil, le langage objectif pur. Ce dernier prend ici tout son sens. Il est celui-là même – mais porté au plain-chant par l'auteur – dont l'enfance se sert pour déblayer et dénombrer son univers. Ce qui revient à dire que mon Opoponax est un chef d’œuvre d'écriture parce qu'il est écrit dans la langue exacte de l'Opoponax. » (Marguerite Duras) Ce premier roman de Monique Wittig est paru en 1964. Il est suivi d'une postface de Marguerite Duras.