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L'addictologue met à jour les dérives de la récupération excessive des conduites sexuelles de chacun par la médecine et la psychiatrie. Des cas très médiatisés d'hypersexualité ont été assimilés à la perversion, l'addiction ou la maladie mentale mais avoir des besoins sexuels plus forts que la moyenne ne signifie pas être déviant. Il essaie de définir une sexualité dite normale.
Être hypersexuel ou avoir des fantasmes, parfois même limites, ne signifie pas pour autant être déviant ou malade. N'y a-t-il pas une récupération abusive par la médecine et la psychiatrie de certaines de nos conduites sexuelles ?. Cet ouvrage, inspiré de l'histoire de nombreux patients, se propose de redonner à la maladie sa juste place. L'addiction sexuelle ne doit pas servir de prétexte à des conduites excessives, voire dangereuses, qui cependant ne relèvent que de la vie privée, influencée par la morale, les diktats religieux ou une vision sociale et contemporaine de la normalité.. Mais alors, peut-on définir une sexualité normale ? se demande le Dr Matysiak en s'efforçant de répondre à cette question si intime..
