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Une analyse de l'idée de nature et de ses fonctions, depuis son avènement, chez les Grecs jusqu'à nos jours, suivie d'une réfutation du mythe du "naturalisme", dangereux, envahissant, séduisant même.
Cet ouvrage, initialement publié sous le titre Nature en 1990, ici augmenté d'une communication de Georges Canguilhem, La question de l'écologie, est toujours d'actualité. Le mot de «nature» recouvre tellement de sens qu'il finit généralement par inclure le même et son contraire. De plus, chaque siècle l'a transformé et surchargé de problèmes spécifiques ou de fonctions nouvelles, ce qui ajoute à l'indéfinissable. Nous tenterons de démêler cet écheveau tant notionnel qu'historique. Le philosophe doit d'autant plus s'attacher à ce thème carrefour qu'il se situe à la rencontre de nombreuses disciplines : la théologie, la morale, la science, le droit, l'art. Nous en appellerons d'ailleurs à toutes. Il va de soi que nous ne pouvons pas, aujourd'hui, ne pas aborder les problèmes de l'écologie et de l'environnement parce que le monde moderne, c'est à dire industrialisé, se réclame d'une «nature à préserver», afin de nous sauver de la pollution et même de l'asphyxie. La nature tient alors un rôle purificateur, défensif. Ce livre s'est d'abord voulu une spectrographie : suivre l'idée de la nature et ses fonctions, depuis son avènement chez les Grecs. Ensuite il s'emploie à réfuter «le naturalisme», mythe dangereux, envahissant, séduisant même. Il tente de lui dérober ce qui fascine en lui, afin de lui enlever sa raison d'être et ainsi de nous en garder. Bref, il propose un point de vue à la fois panoramique et critique..