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Dans le livre II de De la recherche de la vérité, Malebranche traite de l'imagination qu'il considère comme un fléau détournant les hommes de la vérité. Il fonde sa théorie de l'imagination et de sa contagion sur une conception très personnelle du jeu de la machine corporelle. Il ponctue son texte de nombreux développements physiologiques mais aussi de considérations métaphysiques.
De l'imagination . De la recherche de la vérité - Livre II . « Ce n'est pas un défaut que d'avoir le cerveau propre pour imaginer fortement les choses et recevoir des images très distinctes et très vives des objets les moins considérables ; pourvu que l'âme demeure toujours la maîtresse de l'imagination, que ces images s'impriment par ses ordres et qu'elles s'effacent quand il lui plaît, c'est au contraire l'origine de la finesse et la force de l'esprit. Mais lorsque l'imagination domine sur l'âme et que, sans attendre les ordres de la volonté, ces traces se forment par la disposition du cerveau et par l'action des objets et des esprits, il est visible que c'est une très mauvaise qualité et une espèce de folie ».
Malebranche.
