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L'auteur montre que le cinéma, à la faveur du régime contemporain de circulation des images, s'est éparpillé et fragmenté à travers de nombreux modes de diffusion (télévision, écrans mobiles, musées, etc). Refusant un regard nostalgique, l'auteur souligne que le cinéma survit sous de nouvelles formes.
Que reste-t-il du cinéma ? . Se demander « ce qui reste », c'est se mettre d'emblée sur le terrain d'une apparente nostalgie : les choses ne sont plus ce qu'elles étaient. On sait ce que cela sous-entend : c'était mieux avant. De fait, si « le cinéma » demeure comme industrie mâtinée d'art, les modes de diffusion et de vision des images mouvantes, depuis un quart de siècle, sont devenus extrêmement variés. On peut encore aller voir un film au cinéma, mais aussi au musée, ou sur un petit écran mobile ; d'ailleurs souvent on ne voit plus un film mais un extrait, un clip. Est-ce à dire que le cinéma s'est dissous dans plus vaste et plus contemporain que lui ? ou, plus radicalement, qu'il est voué à disparaître, voire a déjà disparu, au bénéfice de nouvelles circulations d'images ? La thèse de ce bref essai est qu'on n'en est pas là, et que de toute manière, il existe des valeurs esthétiques que la cinéma a inventées et qui lui survivront, sous une forme ou une autre..