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Cet essai interroge l'évolution de la pratique du septième art à la faveur des nouveaux modes de circulation de l'image, conséquence de la mondialisation et de la généralisation du numérique. Dans un contexte que beaucoup qualifient de post-cinéma, force est de constater que la fiction, reposant sur des lois qui en assurent la permanence, a pourtant résisté à tout ce qui tend à en réduire la part.
fictions filmiques . comment (et pourquoi) le cinéma raconte des histoires . Il y a un bon quart de siècle qu'on dit que le cinéma n'est plus le cinéma, et aujourd'hui ce sentiment a deux noms - la mondialisation, le numérique - et un symptôme majeur, les nouvelles circulations d'images. Peut-on estimer pour autant qu'on est passé au « post-cinéma », comme on le dit beaucoup ? Et, dans ces réarrangements des dispositifs et des médiums de l'image mouvante, que devient ce caractère, en droit secondaire, mais en pratique essentiel, de l'oeuvre cinématographique : elle véhicule une fiction ?. En s'interrogeant sur ces nouvelles limites de la fiction, mais aussi sur ses lois permanentes, on s'aperçoit qu'elle a remarquablement résisté à tout ce qui, de l'intérieur comme de l'extérieur du cinéma, tend à en réduire la part. Le cinéma est l'art de la production et de la gestion du temps ; la fiction, c'est tout simplement l'art, universellement pratiqué, de mettre imaginairement de l'ordre dans le monde. Leur rencontre n'a pas fini de nous poser des questions..