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Réflexions sur ce film qui met en scène un homme immobilisé jetant un oeil amusé, intrigué puis horrifié sur la vie de ses voisins.
É. Dufour et L. Jullier analyse d'une oeuvre : Fenêtre sur cour
(Alfred Hitchcock) . Tout a déjà été dit sur les films de Hitchcock, dont Fenêtre sur cour est le paradigme même. On en connaît le dispositif très simple : un homme immobilisé, à travers sa fenêtre, jette un oeil amusé, lubrique et bientôt horrifié sur la vie de ses contemporains ... Pourtant, non, tout n'a pas été dit. Au lieu de penser tout de suite que cette histoire n'est qu'une parabole sur le voyeurisme ou une allégorie des liens qui unissent l'amour et la mort, pourquoi ne pas commencer par le commencement, c'est-dire se souvenir qu'il s'agit d'un film de cinéma, composé de plans montés d'une certaine façon ? Back to basics... C'est à cette condition qu'ensuite on peut philosopher sur l'homme immobilisé, qui analyse le monde avec ses yeux, ses oreilles et ses jumelles..