couverture

Sorcière de Salem (La)

Gaskell, Elizabeth

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Résumé

En 1691, Loïs Barclay, orpheline, rejoint son oncle à Salem, en Nouvelle-Angleterre. Elle se retrouve seule et isolée en plein milieu de l'affaire des sorcières de Salem. L'auteure décrit le climat de paranoïa qui s'est emparé de la ville, dans une atmosphère de délation et de haine où la folie collective prend le dessus pour briser les individus.

Quatrième de couverture

Longtemps éclipsée par les Brontë et Jane Austen, Elizabeth Gaskell a été redécouverte et rééditée depuis quelques années en Angleterre, sans doute grâce à la sûreté et à l'originalité de son talent - Dickens la surnommait sa « chère Schéhérazade » -. Elle écrivit tardivement, publia dans des revues, comme le Blackwood's magazine, et connut très vite le succès dès son premier roman Mary Barton paru anonymement.. La sorcière de Salem (Loïs, the witch) est la description de la paranoïa implacable d'une petite ville. Nous sommes en 1691 et Loïs Barclay arrive à Salem pour rejoindre un oncle - elle vient de perdre sa mère et son père et a donc quitté son Angleterre natale. Elle se retrouve seule et isolée dans cette Nouvelle-Angleterre où va avoir lieu l'un des épisodes les plus tragiques de la toute jeune Amérique, celui des Sorcières de Salem, qui marquera pour longtemps la conscience collective.. En s'appuyant sur des faits historiques, comptes rendus des procès et suites de l'affaire, Elizabeth Gaskell parvient à rendre magistralement la montée du péril, l'atmosphère de délation et de haine, la folie collective qui vont broyer à jamais des êtres de chair et de sang.. Il est permis de penser que le destin de Loïs Barclay nous touche d'autant plus qu'Elizabeth Gaskell a mis beaucoup d'elle-même dans ce personnage d'orpheline perdue dans un milieu hostile. Son sens de la justice et de la responsabilité va de pair avec sa faculté de communiquer l'émotion face à l'innocence bafouée et à la folie des hommes.. Ce livre, paru initialement dans la Collection Romantique, a été traduit de l'anglais par Roger Kann et Bertrand Fillaudeau. .