couverture

Confession japonaise

Raizer, Sébastien

  • Éditeur : Mercure de France
  • Collection : Bleue
  • 288 pages
  • ISBN 9782715249615
  • Paru le 21 mars 2019
  • 39,95 $ *
  • Littérature étrangère

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Résumé

Mes parents et ma petite sœur étaient à la fois les morts de tout le Japon et tous les morts du Japon, et moi-même je devenais le Japon : je n’étais plus personne. J’étais le rêve de l’ombre d’un arbre, d’une branche, d’une feuille, une feuille d’érable dont le limbe n’était plus irrigué par ses nervures, qui mourait en brûlant de l’intérieur et se parait de couleurs éclatantes, dont la tige allait se détacher pour la laisser pourrir et se dissoudre dans l’humus et la mousse, avant de se fondre tout à fait dans le monde invisible. Je n’étais plus personne : ce trait de caractère ne devait plus me quitter jusqu’à ce que je rencontre Tsuchiya-san. Tetsuo a survécu au tremblement de terre de Kobe, en 1995. Initié par sa grand-mère au monde des morts, il a l’obsession d’aller voir l’autre côté de la mer. Dans un univers fantastique où réel et imaginaire se mêlent, une femme-fantôme fascinante le conduit dans un monde électrique où la beauté, l’érotisme et la cruauté se confondent. Au centre, la présence troublante de Kyoto, avec ses jardins, ses temples, son mystère. Sébastien Raizer met en scène tous les motifs de la société japonaise : le monde flottant, celui de tous les jours, et le monde invisible, celui des disparus, la fragilité de l’instant, la menace permanente d’une catastrophe… Un voyage magnétique à la recherche de la beauté, du sexe, de l’absolu.