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Russie, début 1917. Le pays s'enlise dans la guerre et les grèves, le pouvoir impérial semble vacant. A Petrograd, le Soviet révolutionnaire s'allie aux libéraux et balaie le pouvoir tsariste. Puis en octobre, il s'empare de la totalité du pouvoir. Une analyse dépassant le clivage entre historiographies soviétique et libérale et portant sur une multiplicité de révolutions sociales et nationales.
Nicolas WerthAncien élève de l'ENS de Saint-Cloud et agrégé d'histoire, Nicolas Werth est directeur de recherche émérite au CNRS. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire de l'URSS dont, aux Puf, l'Histoire de l'Union soviétique. De l'Empire russe à la Communauté des Etats indépendants (1900-1991) (« Quadrige », 2e éd., 2021) et, en « Que sais-je ? », de l'Histoire de l'Union soviétique, de Lénine à Staline (n° 2963), de l'Histoire de l'Union soviétique, de Khrouchtchev à Gorbatchev (n° 3038) et des Grandes Famines soviétiques (n° 4113).
Les révolutions Russes
Février 1917. L'empire de Nicolas II s'enlise dans la guerre. Les failles de l'économie russe, dont la modernisation est restée inachevée, apparaissent au grand jour. Entre l'autocratie des Romanov et une société en pleine mutation, le fossé se creuse.
Quelques jours suffiront pour renverser le tsar. Sa chute ouvre la voie à une expérience démocratique unique dans l'histoire multiséculaire de la Russie, une expérience qui durera moins de huit mois : en octobre 1917, les bolcheviks, conduits par Lénine, prennent le palais d'Hiver... Ce sont ces événements de l'année 1917 que raconte avec passion Nicolas Werth. Dépassant le clivage entre les interprétations soviétique et libérale, il s'attache à analyser non pas une seule révolution poli- tique, mais une multiplicité de révolutions sociales et nationales.