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Un berger défend ses pratiques face aux critiques des théories véganes. Sensible aux questions environnementales et éthiques, il revient sur les méfaits de l'élevage industriel et productiviste mais réfute l'idée que l'élevage paysan soit synonyme de pollution. Enfin, il soutient que la place de l'homme dans la sphère du vivant l'autorise à abattre des animaux pour ses besoins.
Végano-sceptique . Regard d'un éleveur sur l'utopie végane . Simple phénomène de mode ou véritable changement de société à venir ? . Partout dans le monde, le phénomène végane prend de l'ampleur. Nous avons tous été confrontés un jour à la question : faut-il arrêter de consommer des produits d'origine animale ? Et d'autant plus, depuis la diffusion alarmante des vidéos de l'association L214 et L269 Life révélant la maltraitance des animaux destinés à la consommation.. Les véganes refusent tout produit issu de l'exploitation du monde animal, dont le cuir, la laine, la soie, certains cosmétiques, et proscrivent la chasse, l'équitation, les spectacles de corrida et les visites de zoo. Simple provocation ou glaçante vérité, le message végane produit son effet : il bouleverse, désempare et surtout questionne chacun d'entre nous. . Et si les véganes avaient raison ?. Cependant, les matières textiles qu'ils préconisent sont, ironiquement, issues de l'exploitation humaine et polluent fortement.. Berger et éleveur préoccupé d'écologie et amoureux du monde animal, Pierre Rault répond à l'idéologie végane dont les discours moralisateurs placent la profession au banc des accusés. En ouvrant le dialogue, il soulève des questions concrètes qui ne cèdent pas à la complaisance émotionnelle.. La voix originale de cet homme qui se revendique comme paysan tend à prouver que l'harmonie est possible entre les hommes et les bêtes... à condition que les pratiques des consommateurs soient cohérentes avec ce qu'ils dénoncent..