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Alors que la mobilité est reconnue comme un facteur essentiel de développement humain, les deux tiers des habitants de la planète ne peuvent circuler librement. Quant aux pays traditionnels d'immigration, ils ont fermé leurs portes, si ce n'est bâti des murs pour se protéger des migrants.Les effets pervers de la fermeture des frontières sont légion. Aux victimes, aux sans-papiers et aux sans-droits, s’ajoutent les camps de réfugiés, l’économie mafieuse du passage, les déficits économiques et démographiques liés à l’absence de mobilité, sans parler du coût exorbitant des politiques de fermeture et d’expulsion.Face aux inégalités criantes du régime des frontières, il est temps que se mette en place une diplomatie internationale des migrations et que soit reconnu un droit universel à la mobilité.
Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche CNRS au CERI (Centre d’études et de recherches internationales de Sciences Po), a été consultante pour divers organismes dont l’OCDE, la Commission européenne, le HCR, le Conseil de l’Europe. Elle a présidé le Comité de recherche « Migrations » de l’Association internationale de sociologie, enseigne à Sciences Po et à La Sapienza de Rome. Elle est l’auteur de La Globalisation humaine (PUF) et deL’Atlas mondial des migrations (Autrement).