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L'échec est au coeur des sociétés contemporaines en tant que principe fondamental et originaire. Les relations sociales étant fondées sur la mise en avant de la réussite, l'échec est devenu tabou. Or, selon l'auteur, l'homme moderne corrompu par le pouvoir pense avec arrogance et mépris que l'échec ne concerne que les autres.
L'échec anatomie d'un tabou . L'échec est au coeur de la société contemporaine. Il n'y est pas en tant que crise passagère, il n'y est pas comme résultat ponctuel et transitoire d'une conjoncture, comme dommage latéral ; non, il y est comme principe fondamental et originaire. Mais c'est un principe occulte, toujours renvoyé aux marges et aux impondérables.. L'échec, c'est l'autre nom du pouvoir. « Toutes les relations sociales ne sont-elles pas fondées sur la mise en avant de la réussite ? On ne s'étonnera donc guère du tabou qui règne au sujet de l'échec », écrit Carselva.. Et derrière le pouvoir, c'est la mort qui est à l'oeuvre. L'homme moderne est contaminé au dernier degré par le pouvoir, ses fastes et ses méthodes. L'arrogance et le mépris qu'il affiche avec assurance sont les symptômes les plus manifestes de son aveuglement. Le pouvoir fait toujours croire que l'échec ne concerne que les autres et, pour l'individualisme au pouvoir, l'échec des autres n'a pas d'importance. C'est ne pas comprendre qu'on est toujours l'autre de quelqu'un..