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Etude du fondement métaphysique de la propriété qui concourt à établir une définition de la liberté de l'homme, soit par la coïncidence avec ce qui lui est propre, soit par la définition d'un mode d'action légitime, dans l'appropriation et la propriété de ses biens.
Si le propre d'une chose est ce qu'elle est par elle-même, comme le fait que la somme de ses angles soit égale à deux droits est une propriété du triangle parce que ce caractère se déduit de sa nature, comment peut-on parler de propriété pour ce qui résulte d'une appropriation? En d'autres termes, la propriété, au sens de ce que l'on s'est approprié, ne porte-t-elle son nom que par métaphore (ou par analogie: la propriété est au propriétaire ce que le propre est à une chose, par nature)? En-deçà du constat de pure et simple homonymie, peut-être la question est-elle de savoir quelle anthropologie, et même quelle ontologie, masque l'évidence du geste d'appropriation. En somme, si l'alibi de l'analogie tombe, la notion de propriété, prise dans toutes ses applications, pourrait bien manifester ce en quoi l'idée même de propre fait problème..