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Dix chercheurs analysent les rapports du corps à l'objet, à partir de terrains aussi divers que le sport, le confucianisme, le travail dans les égouts, l'élaboration de parfums, le triage des déchets chez Emmaüs, le logement d'une pièce ou le déménagement, partant de l'idée que les gestes prennent appui sur des objets et incorporent leur dynamique, structurant invisiblement l'être.
Humer et composer des senteurs comme le font tous les jours les parfumeurs ne construit pas la même personne que sentir et toucher les immondices qui bloquent nos canalisations d'égouts comme le font quotidiennement les égoutiers. Etre un homme c'est aussi, et peut-être d'abord, vivre dans la matière, celle qui nous entoure, celle que l'on travaille, celle que l'on met au contact direct de notre corps. Ainsi certains objets sont incorporés au point que nous les utilisons sans y penser, étendant nos perceptions à leurs extrémités. Nous adaptons nos gestes à l'espace que nous nous sommes créé entre nos objets, oubliant tous ces obstacles qui remontent à notre conscience lorsque nous nous cognons, ou lorsqu'un changement d'habitation bouleverse nos habitudes.. Dix chercheurs en sciences sociales analysent ce corps à corps avec l'objet, à partir de terrain aussi divers que le sport, le confucianisme, le travail dans les égouts, l'élaboration de parfums, le triage des déchets chez Emmaüs, le logement d'une pièce, ou le déménagement. Ils partent de l'idée que tous nos gestes prennent appui sur des objets et incorporent leur dynamique. Le rapport avec la culture matérielle est donc aussi structurant pour l'être humain que le discours, mais il l'est de manière muette, et tend de ce fait à échapper aux regards scientifiques..