* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
En compagnie de sa fille Wadj, le narrateur entreprend un voyage en Palestine occupée, un pays désarticulé et tronçonné par les colonies de peuplement, les routes de contournement, et désormais, le mur de séparation. Le seul point de repère est le checkpoint, un barrage militaire qui sépare et lie deux mondes et qui incarne la souffrance et l'espoir de passer.
LE POINT DE VUE DES ÉDITEURS. Checkpoint raconte un pays, la Palestine, désarticulé par les colonies de peuplement et les routes de contournement et, à présent, par le "mur de séparation". Un étrange pays qui ne ressemble à aucun autre, un archipel, où le seul point de repère incontestable est le barrage militaire, le checkpoint, qui précisément abolit l'espace et le temps. L'immobilité et l'attente aiguisent la mémoire qui, à l'image du lieu où elle est enracinée, vient restituer par bribes des saynètes fragmentées.
Alternant épisodes de la vie quotidienne et portraits, souvenirs de jeunesse et récits absurdes, dialogues et méditations, Azmi Bishara dénonce avec un humour décapant le sort réservé aux Palestiniens par les "Maîtres du checkpoint". Mais il égratigne aussi son propre camp, avec ses politiciens opportunistes, ses idéologues obtus et tous les autres profiteurs de "l'industrie de la Cause".
Le récit commence et se termine par une tendre évocation de la fille du narrateur, Wajd, mot désignant l'une des sept "stations " de l'amour chez les mystiques musulmans. C'est la douleur d'être séparé de l'aimé même en sa présence, la douleur du désir, toujours insatisfait, de s'unir à lui..