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Une réflexion sur la place du paysage aujourd'hui et dans le passé à travers les textes et les images de différentes époques. Pourquoi le monde romain peignait-il des paysages ? Qu'en est-il devenu dans la chrétienté médiévale ? Comment, au XIVe siècle, le paysage moderne est-il apparu dans les arts et la littérature ?
Le paysage est aujourd'hui très présent, dans la sphère publique comme dans la sphère privée. Nous l'associons à nos souvenirs les plus intimes grâce à nos photos et à nos films. Nous «paysageons» nos places, nos autoroutes et nos gares TGV. En France, il entre dans les compétences de trois ministères et une Convention européenne du paysage a été adoptée à Florence en 2002.. Pourtant, le mot paysage est un nouveau venu dans les langues de notre continent. Né au XVIe siècle dans les ateliers de peintres, il a mis du temps pour acquérir la place de choix qu'il occupe aujourd'hui. De là une question simple: avant, que se passait-il? Nos lointains ancêtres étaient-ils insensibles à la vue des paysages?. Pour y répondre, Michel Baridon est remonté à l'Antiquité où il a trouvé de très beaux paysages, parfois à l'état de fragments, comme des tessons sur un champ de fouilles, parfois intacts dans des poèmes, sur les murs de villas ou même finement ciselés dans l'améthyste d'une bague. Suivant le fil du temps, il explique ensuite pourquoi le haut Moyen Age a figé le paysage en le symbolisant, et comment le retour à l'étude de la nature l'a fait renaître, triomphant, dans les écrits de Pétrarque et dans les fresques peintes par Ambrogio Lorenzetti sur les murs du Palazzo pubblico de Sienne.
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