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Un retour sur les années d'exil de Dostoïevski en Sibérie où il a purgé comme prisonnier politique une peine de quatre années de travaux forcés et de six ans de service militaire. C'est pendant cette période qu'il a lu Hegel, qui a profondément marqué les Souvenirs de la maison des morts.
Földényi imagine que c'est cela, l'horreur découverte par Dostoïevski : l'histoire, dont il sait qu'il est victime, ignore son existence, sa souffrance passe inaperçue ou, pire, elle ne sert à rien dans le flot général de l'humanité. Ce que Hegel suggère, aux yeux de Dostoïevski (et à ceux de Földényi), c'est ce que Kafka dirait un jour à Max Brod : "Il y a de l'espoir, mais pas pour nous." La mise en garde de Hegel est encore plus terrible que l'existence illusoire proposée par les idéalistes : nous sommes perçus mais nous ne sommes pas vus.. A. M..