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L'académicienne raconte les axes personnels, familiaux, amoureux et intellectuels à l'aube de sa vie, autour desquels sa personnalité et son oeuvre de fiction se sont construites.
Née en Algérie en 1936, Assia Djebar a publié son premier roman, La Soif, en 1957. Auteur d'une oeuvre importante traduite dans le monde entier, membre de l'Académie royale de Belgique et docteur honoris causa de plusieurs universités prestigieuses, Assia Djebar est entrée à l'Académie française en 2006.
Nulle part dans la maison de mon père
Dans une petite ville du littoral algérien, une fillette grandit entre son père, seul instituteur indigène de l'école, et sa mère, si belle et si jeune. Livrée à la houle des souvenirs, Assia Djebar évoque sa formation et ses figures tutélaires au premier rang desquelles son père, l'austère Tahar qui, malgré ses idéaux démocratiques, reste attaché à une rigueur musulmane qu'il entend transmettre à sa fille. C'est par les livres qu'elle découvre le monde - bientôt viendra l'écriture.
Pour la première fois dans son oeuvre, Assia Djebar compose un roman autobiographique qui éclaire son identité de femme et d'écrivain : on y découvre une enfant puis une jeune fille avide de liberté, riche d'une tradition en héritage et d'un savoir qu'elle conquiert brillamment, déchirée entre l'Algérie et la France. Au-delà du récit intime tout en pudeur et en émotion, elle rend hommage à un passé arabo-berbère, à un pays, à un père, comme pour renouer des liens dont elle a naguère dû s'affranchir pour devenir elle-même.