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Dans le lotissement des Fleurs, on est jamais mieux surveillé que par ses voisins. Malgré l'organisation des habitants en milice, des cadavres imprévus sont découverts. Un roman grinçant qui dénonce les dérives sécuritaires.
Le point de vue des éditeurs . Un banal cambriolage amène les citoyens du lotissement des Fleurs à s'organiser en patrouilles de vigilance pour venir « en aide à la police ». Chaque soir, à bord de leur véhicule, Henri et Robert surveillent des rues où il ne se passe rien. Ils en profitent pour commenter leurs vies et celles de leurs voisins : Denis Lassalle, ex-militaire, Régis Weiss, seul opposant aux milices, les frères Sauter, les Durant et quelques autres, trop tôt disparus. Henri, déprimé par le départ de sa femme, reprend goût à l'existence au contact d'un Robert aux théories imparables du genre : « Si ce gars était là sans raison, c'est qu'il était là pour de mauvaises raisons. ». Jusqu'au soir où un cadavre perturbe la tournée des vigiles amateurs. Pour ne pas troubler la tranquillité du quartier, les deux hommes se débarrassent du gêneur. Le lendemain, un patrouilleur est porté disparu. Puis, c'est au tour de Robert de se volatiliser. Henri va devoir chercher une explication et, comme le lui conseillait sa femme, se décider « à mettre un pied devant l'autre ».. Parce qu'ils ont oublié que pour vivre en paix dans le lotissement des Fleurs il y a des règles à respecter, certains de ses habitants y demeureront pour l'éternité.. Avec une écriture maîtrisée et un humour caustique, Pascale Fonteneau observe les individus dans leur médiocrité, les petits compromis du quotidien et leurs grandes conséquences..