couverture

Art de ne croire en rien (L')

Collectif

  • Éditeur : Rivages poche
  • Collection : Rivages Poche
  • ISBN 9782743610029
  • Paru le 23 septembre 2002
  • 14,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Le fléau de la foi, popularisé ensuite sous le titre explicite de Ars nihil credendi valut à son auteur, déiste, d'être pendu en 1574. Le second texte, attribué ici à Johannes Müller (1661-1733), daterait de 1685 et s'oppose à l'enseignement religieux des théologiens qui abusent de la crédulité des peuples.

Quatrième de couverture

On trouvera ici les témoignages de Thomas Scoto, de Herman de Rijswijck, de Jacques Gruet, de Noël Journet, de Christopher Marlowe et de Geoffroy Vallée, pendu en 1574 pour avoir écrit Le Fléau de la foi, jadis cité sous le titre de L'Art de ne croire en rien. L'histoire de ce qu'on appelle une pensée libertine et impie contribue à rectifier l'opinion, généralement reçue, d'une époque où la foi et l'esprit religieux régnaient sans partage.. Ouvrage mythique qui hanta la conscience d'un Moyen Age prétendument chrétien, le Livre des trois imposteurs a-t-il circulé clandestinement à l'état de manuscrit du Xe au XVIe siècle ? Les deux versions que nous publions ont été rédigées, l'une vers 1668, l'autre en 1713, dans un esprit qui annonce la critique antireligieuse du baron d'Holbach. Depuis Abu Tahir, qui proclama : «En ce monde, trois individus ont trompé les hommes : un berger, un guérisseur et un chamelier», l'accusation d'imposture à l'encontre de Moïse, de Jésus et de Mahomet se trouve plus d'une fois attestée comme un défi à l'oppression religieuse alors omniprésente. Raoul Vaneigem.