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A. Szepessy, ancien journaliste et scénariste en Angleterre, a été emprisonné en Hongrie dans les années 1960, sans connaître la raison de son incarcération. Dans ce roman en partie autobiographique, il raconte cette expérience de façon poétique et humoristique.
Né en 1940 de parents hongrois, Andrew Szepessy a été scénariste, journaliste et réalisateur. Après quelques années d'une vie d'ermite à la frontière transylvanienne, il est mort en 2018. Aux éternels perdants est son unique roman.
Aux éternels perdants
Dans les années 1960, Andrew Szepessy se retrouve prisonnier à Budapest sans justification, propulsé dans le monde parallèle des geôles de la République populaire de Hongrie, au milieu de détenus accusés de trahison au régime et d'autres délits plus ou moins absurdes. De cette année marquante de sa jeunesse, il a tiré un récit à la fois drôle, lyrique et poétique, sorte d'ovni de la littérature carcérale et cocktail inédit d'humour anglo-hongrois. D'une douceur et d'un flegme inattendus, Aux étemels perdants est un authentique traité du zen, un manuel de survie en milieu hostile - une parabole merveilleuse et salvatrice contre tous les enfermements.
