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Une relecture de Qu'est-ce que la propriété ? de Proudhon dans laquelle l'auteure élabore une critique contemporaine de la propriété privée et interroge le legs politique post-révolutionnaire, en faisant le constat que 1789 n'a aboli les privilèges qu'en surface. Son analyse aborde également la situation politique de la France du XXIe siècle en lien avec les notions de pouvoir et de servilité.
Il n'y a pas eu de Révolution . Réflexions sur la propriété privée, le pouvoir et la condition servile en France . La Révolution n'a pas eu lieu. Tel est le constat brutal que tire Proudhon (1809-1865) dans Qu'est-ce que la propriété ? , écrit en 1840. Au cours de sa vie, il aura connu les passages constants de la monarchie à la République, de la République à l'Empire, l'ambiguïté, sinon l'obscurité du legs politique postrévolutionnaire, mal dégagé de la gangue féodale. 1789 n'a aboli les privilèges qu'en surface.. Dans quelle mesure ce constat s'impose-t-il encore deux cents ans après ? Dans ses réflexions sur la propriété, le pouvoir et la condition servile en France, ce livre propose de cheminer avec Proudhon le temps d'une lecture très libre de son chef-d'oeuvre. De voir en quoi ce texte demeure indispensable non seulement à l'élaboration d'une critique contemporaine de la propriété privée mais encore, ce qui en est indissociable, à une analyse de la situation politique française aujourd'hui..
