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Aujourd’hui, la Terre ne suffit plus aux GAFA. Elon Musk, à la tête de Space X, Jeff Bezos et sa société Blue Origin, ou encore le britannique Richard Branson, dirigeant de Virgin Galactic, investissent massivement dans le spatial. Et on peut dire que ces cowboys de l’espace n’ont pas peur de voir les choses en grand.Le but de ces chantres de ce que l’on appelle le Newspace: changer le monde, ni plus ni moins. Or ce monde est aussi le nôtre et les questions que cette conquête spatiale 2.0 posent nous concernent tous. Passer quelques jours dans la Station Spatiale Internationale, pour la coquette somme de 30 millions d’euros, est-il vraiment un progrès pour l’humanité, ou un bon business ? Plus sérieusement, pourquoi l’humanité entreprendrait-elle la conquête, la colonisation, l’exploitation d’une autre planète, d’un astéroïde ? Pour sauver l’espèce humaine de l’extinction ? La Terre est-elle si mal en point qu’il faudrait tout simplement la mettre au rebut ? Justement, que penser des liens entre les perspectives du NewSpace et les courants transhumanistes ?En tout cas, même si l’on peut légitimement s’interroger sur les véritables motivations de ces aventuriers d’un genre nouveau, les questions soulevées ont le mérite de nous faire nous interroger sur le futur que pourrait nous offrir le développement actuel des techniques et des politiques spatiales. Parce qu’aller habiter sur la Lune n’est peut-être pas si stupide que ça… Or, il faut y penser maintenant sous peine de louper la navette !
Philosophe et historien des sciences, Jacques Arnould est chargé des questions éthiques au Centre national d'études spatiales (CNES)
Aujourd’hui, la Terre ne suffit plus aux GAFA. Elon Musk, à la tête de Space X, Jeff Bezos et sa société Blue Origin, ou encore le britannique Richard Branson, dirigeant de Virgin Galactic, investissent massivement dans le spatial. Et on peut dire que ces cowboys de l’espace n’ont pas peur de voir les choses en grand.Le but de ces chantres de ce que l’on appelle le Newspace: changer le monde, ni plus ni moins. Or ce monde est aussi le nôtre et les questions que cette conquête spatiale 2.0 posent nous concernent tous. Passer quelques jours dans la Station Spatiale Internationale, pour la coquette somme de 30 millions d’euros, est-il vraiment un progrès pour l’humanité, ou un bon business ? Plus sérieusement, pourquoi l’humanité entreprendrait-elle la conquête, la colonisation, l’exploitation d’une autre planète, d’un astéroïde ? Pour sauver l’espèce humaine de l’extinction ? La Terre est-elle si mal en point qu’il faudrait tout simplement la mettre au rebut ? Justement, que penser des liens entre les perspectives du NewSpace et les courants transhumanistes ?En tout cas, même si l’on peut légitimement s’interroger sur les véritables motivations de ces aventuriers d’un genre nouveau, les questions soulevées ont le mérite de nous faire nous interroger sur le futur que pourrait nous offrir le développement actuel des techniques et des politiques spatiales. Parce qu’aller habiter sur la Lune n’est peut-être pas si stupide que ça… Or, il faut y penser maintenant sous peine de louper la navette !