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Le biologiste présente une sélection de phénomènes évolutifs et d'espèces à partir desquels il montre que, au contraire de la thèse d'une marche graduelle vers le progrès défendue par le néodarwinisme, l'évolution serait un processus haché, parsemé de mutations sans utilité claire, et non seulement fondé sur la sélection naturelle mais également sur les symbioses.
Professeur honoraire à Sorbonne Universités, Hervé Le Guyader est l'un des grands noms de la biologie actuelle. Au Pommier, il est l'auteur de Biodiversité, le pari de l'espoir (janvier 2020).
Ma galerie de l'évolution
Le vivant de A à Z
Comment le blé est-il devenu tendre ? Pourquoi les chauves-souris hébergent-elles tant de virus ? Comment l'éléphant trompe-t-il le cancer ? L'homme s'est-il autodomestiqué ?
Ces questions, et bien d'autres, Hervé Le Guyader se propose d'y répondre en vous invitant à parcourir sa propre galerie de l'évolution.
De l'amibe aux zèbres, en passant par les bactéries, les crocodiles du Nil, la guêpe, l'ours polaire, la rose de Chine, les serpents à sonnettes ou encore les tardigrades, voilà autant de prétextes pour s'interroger sur le vivant emporté dans l'aventure de l'évolution.
D'où il ressort que, loin du néodarwinisme, qui la présentait comme une marche graduelle vers le progrès, l'évolution est en réalité un processus haché, parsemé de mutations sans utilité visible, et non seulement fondé sur la sélection naturelle mais aussi sur les symbioses...
