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C’est une évidence : les petites filles d’aujourd’hui ont changé. Elles passent des heures sur Facebook, exigent un téléphone portable, se trémoussent sur la musique des girls band et ressemblent déjà à des adolescentes.Pourtant les stéréotypes ont la vie dure : sages à l’école, elles rêvent toujours de devenir infirmières et lisent des magazines pour filles saturés de clichés.Sans porter de jugement, l’anthropologue Catherine Monnot raconte les mutations sensibles, complexes et parfois déroutantes d’une nouvelle génération de petites filles.
Catherine Monnot, professeure d’histoire et de géographie dans le secondaire, est docteure en anthropologie (LISST-Centre d'anthropologie sociale, université de Toulouse-CNRS-EHESS). Sa thèse, réalisée sous la direction d’Agnès Fine, est intitulée « Une musique de jeune fille ? » : apprentissage instrumental et construction de la « féminité » (PUR, 2012). Elle participe actuellement à un programme de recherches national sur la socialisation sexuée des enfants.