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Simone Weil et Hannah Arendt, femmes et philosophes du XXe siècle, ont analysé le totalitarisme, l'antisémitisme, la condition juive, etc. Chacune, selon sa nationalité et son passé, apporte une compréhension catégoriale de l'universalité de la condition humaine. Textes issus d'un colloque tenu à l'Ecole normale supérieure en mars 1999.
Simone Weil, Hannah Arendt : deux «femmes de pensée», deux philosophes du XXe siècle, toutes deux traversées par l'exigence d'une intelligence du politique et de l'humain qui soit à hauteur de leur temps et des urgences de l'action.. Simone Weil, Hannah Arendt : avant guerre, après guerre. L'œuvre de Simone Weil se clôt, avec sa vie, en 1943 ; mise à part sa thèse sur Augustin, l'œuvre de Hannah Arendt prend naissance avec la guerre. Entre les deux, le climax de l'extermination des Juifs d'Europe. Différence d'époque, donc, qui se marque dans leurs analyses du totalitarisme, dans leur appréciation de l'antisémitisme nazi et leur réflexion sur la condition juive et leur condition de juives ; et dans leurs stratégies de femmes intellectuelles au sein d'un univers où le rôle d'intellectuel est traditionnellement masculin et où règne, par ailleurs, «la honteuse division entre le travail manuel et le travail intellectuel» (S. Weil).. Deux œuvres, deux démarches, deux expériences entre lesquelles se déploient cependant plusieurs dénominateurs communs comme autant de signes d'époque. Avec Simone Weil et Hannah Arendt s'ébauche peut-être ainsi une compréhension catégoriale de l'universalité de la condition humaine..