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Réflexion sur le concept de vérité et le moyen de l'atteindre : l'homme doit se débarrasser de tout jugement et raisonnement, qui faussent les pistes, pour que la vérité puisse s'imposer à lui. Une étude de Juan Nicolas explicite la pensée de Zubiri, qui se détache de la thèse antique de l'adéquation, du rationalisme et de l'idéalisme, et témoigne des orientations intellectuelles actuelles.
Xavier Zubiri reprend la difficile et décisive question : Qu'est-ce que la vérité ?, en dépassant tant la thèse antique de l'adéquation que les diverses formes, rationaliste et idéaliste, d'une vérité qui aurait son principe dans la pensée. Et par delà Descartes et Heidegger, il cherche un fondement si radical et si originaire de la vérité qu'elle ne saurait être entachée des erreurs du jugement et du raisonnement. La «vérité réelle» dont traite Zubiri est la vérité de la chose elle-même ; elle s'impose à nous et ce n'est pas nous qui la constituons par la pensée. A mille lieues d'une philosophie qui préconise une thèse de vérité, une vérité «attribuée» à la chose par le sujet ou la conscience, Zubiri élabore une philosophie du pouvoir du réel. C'est ce pouvoir ou cette puissance d'imposition qui s'actualise dans l'intelligence sous forme de vérité et qui fonde une «relation» ou un lien de caractère éminemment religieux.. Une post-face de Juan A. Nicolás situe très explicitement la position de Zubiri dans les recherches les plus récentes sur la vérité..