couverture

Mal arabe : entre dictatures et intégrismes : la démocratie interdite (Le)

Marzouki, Moncef

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Résumé

Montre pourquoi les sociétés arabes ne parviennent pas à instaurer des régimes politiques démocratiques stables et durables malgré la volonté de certains pays. Pense néanmoins que la dictature n'est pas une fatalité et que la démocratie ne règlera pas pour autant les problèmes sociaux et économiques des pays arabes.

Quatrième de couverture

Le mal arabe
Entre dictatures et intégrismes : la démocratie interidte
. Les politiques à court terme, le cynisme des décideurs occidentaux, loin de protéger l'Occident, vont aggraver ses difficultés, tant dans la gestion de l'émigration que dans celle du terrorisme. Au lieu de stablisier le mal tant redouté aux frontières de l'empire, on ne fait que l'importer chez soi. Quelle aubaine pour l'extrême droite profondément anti-démocratique ! La dérive sécuritaire, observée aux USA après le 11 septembre, la multiplication des lois restreignant et encadrant les libertés, ne sont-elles pas les conséquences directes de la crise politique qui sévit dans le monde arabe ? En sacrifiant les libertés des autres, les politiciens mettent en danger, même si c'est à long terme, la liberté dans leurs propres sociétés. Ces décideurs comprendront-ils enfin que les premières lignes de défense de la Démocratie occidentale passent aussi par ALgerm Rabat, Le Caire, Damas ou Tunis ? Tout laisse à penser que le mal arabe est contagieux et que l'avortement de la démocratisation dans le Sud-Occident mettra à mal les acquis de la Démocratie dans le Nord-Occident..