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Définit les deux types de violence, tels qu'ils figurent dans la pensée de R. Girard, "la violence indifférenciatrice" (celle qui entraîne la société à son propre anéantissement) et "la violence différenciatrice" (celle des interdits et des contraintes).
Des figures de la violence Introduction à la pensée de René Girard . La violence, c'est tout ce qui défait, détruit - défigure pourrait-on dire. Il s'agit de ce que Girard nomme la « violence indifférenciatrice » qui entraîne la société dans le tourbillon de son propre anéantissement par la perte de ses repères et de ses valeurs.
La violence, c'est ensuite ce qui oblige, contraint - impose une configuration en somme - pour faire bonne figure. Cette « violence différenciatrice » est celle des forces de l'ordre, des interdits, des institutions, du symbolique.
Ces deux formes de violence s'opposent, s'affrontent même. Pourtant ce sont les deux faces de la figure centrale de la pensée de Girard : le mécanisme du bouc émissaire qui transfigure la « violence indifférenciatrice » en sacré, c'est-à-dire en « violence différenciatrice » instaurant un nouvel ordre culturel.. Ainsi sont étroitement liés la violence et le religieux - et le désir ; car ce mécanisme est une conséquence du désir mimétique, notion principale de la théorie de Girard, l'une des pensées contemporaines les plus stimulantes qui ne laisse personne indifférent, et dont cet essai est une introduction fidèle et synthétique..